Affaire Benalla : les Français "choqués" souhaitent que Macron s'exprime, selon un sondage

Alexandre Benalla a été mis en examen après les révélations de l'affaire.
Alexandre Benalla a été mis en examen après les révélations de l'affaire. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon un sondage, une large majorité des Français attendent du chef de l'Etat qu'il s'exprime sur l'affaire Benalla, dont ils se disent "choqués". 

Huit Français sur dix se disent choqués par l'affaire Benalla et une très large majorité d'entre eux souhaite qu'Emmanuel Macron s'exprime sur le sujet, selon un sondage Elabe diffusé mardi. Suite aux révélations sur les agissements de l'ex-collaborateur de l'Elysée Alexandre Benalla, une personne interrogée sur deux (49%) se dit "très choquée" par cette affaire et 31% "assez choquées", contre seulement 20% qui ne sont "pas choquées". Parmi les seuls électeurs d'Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle 2017, elles sont également 71% à se dire "choquées", contre 29% d'un avis contraire, selon cette enquête pour BFMTV.

Impact négatif sur l'image de Macron. Face aux remous suscités par cette affaire, 75% de l'ensemble des personnes interrogées estiment que le chef de l'Etat "devrait s'exprimer devant les Français" sur le sujet. 25% considèrent au contraire qu'il n'a pas à le faire. L'affaire a un impact "négatif" sur l'image que 73% des Français ont d'Emmanuel Macron. Pour 23%, elle n'a pas d'impact et pour 4% un impact "positif".

L'opposition dans son rôle. Enfin, pour 57% des personnes interrogées, les partis d'opposition sont "dans leur rôle en souhaitant obtenir des réponses sur l'affaire Benalla", plutôt que de respecter l'ordre du jour prévu de l'Assemblée nationale. 42% sont d'un avis contraire. Auprès des seuls électeurs d'Emmanuel Macron, cette proportion est inversée : 39% pensent que les partis d'opposition sont dans leur rôle, contre 60% pour lesquels ils "en font trop".

Enquête réalisée en ligne les 23 et 24 juillet auprès de 983 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.