Le masque n'est plus obligatoire pour les soignants à la clinique Rive Gauche de Toulouse. (Illustration) 1:31
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Clotilde Dumay, édité par Laura Laplaud / Crédit photo : ESTELLE RUIZ / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Depuis le 1er août 2022, les hôpitaux sont libres de décider du maintien du port du masque, instauré au début de l'épidémie. La direction de la clinique Rive Gauche de Toulouse vient seulement d'alléger ses restrictions sanitaires. Une annonce accueillie avec soulagement par le personnel mais qui provoque la colère de certains généralistes.

Le masque n'est plus obligatoire dans les hôpitaux, cliniques ou cabinets depuis le 1er août 2022 mais en pratique de nombreux établissements de santé avaient jusqu’à présent maintenu le port du masque obligatoire par précaution. Avec la baisse du nombre de cas de Covid-19, les hôpitaux de Montpellier, Limoges, Orléans ou encore Toulouse, décident finalement d'alléger leurs restrictions sanitaires.

"C'est quand même relativement agréable de retirer le masque"

À la clinique Rive Gauche de Toulouse, Elvire Manetti, cadre de santé à la clinique est soulagée : le masque n’est plus obligatoire depuis le 29 mars. "C'est quand même relativement agréable de retirer le masque, surtout quand on l'a porté 24h/24 pendant trois ans", témoigne-t-elle au micro d'Europe 1. 

Mais il reste encore des exceptions au sein de l'établissement. Il sera obligatoire de porter le masque dans les cas suivants : signes cliniques, respiratoires ou ORL, que ce soit la toux, le nez qui coule, des maux de gorge avec ou sans fièvre. Une mesure qui concerne les professionnels, les patients et les visiteurs.

"Il faut qu'on travaille sur la qualité de l'air intérieur"

En un mois et demi, la clinique n'a pour le moment pas constaté de hausse des cas de Covid-19. Mais certains médecins généralistes, comme Jérôme Marty, se méfient. "Certes, on est sur une tendance baissière importante de la petite vague qu'on a eue de Covid mais si on lâche ces mesures-là, il faut vraiment qu'on travaille sur la qualité de l'air intérieur et rien n'a été mis en œuvre", affirme-t-il avant d'ajouter qu'il faudrait tester régulièrement pour connaître l'augmentation ou non de la circulation virale. "Ça se fait par les tests dans les eaux usées et actuellement ce n'est pas fait." À son cabinet, le docteur maintient le port du masque obligatoire.