Viguier : l'enquête remise en cause

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Jacques Viguier a reçu le soutien de plusieurs de ses proches au 3e jour de son procès.

Plusieurs amis de Jacques Viguier ont témoigné mercredi en faveur de l'accusé, jugé en appel à Albi pour le meurtre de sa femme après son acquittement à Toulouse.

Premier à être entendu, Serge Regourd, un collègue de Jacques Viguier qui a dénoncé à la barre les pressions du commissaire Robert Saby lors de son audition. "Il m'a dit "votre ami Viguier est coupable". Le témoin accuse le policier d'avoir tenu des propos déplacés. "Votre ami n'a jamais montré le moindre signe de faiblesse, de fragilité pendant 40 heures (de garde à vue) dites-lui bien que le prochain rapport qu'on aura avec lui c'est directement Saint-Michel (la prison de Toulouse, ndlr)", aurait asséné le commissaire au témoin.

Des écoutes téléphoniques datant de 2000, qui n'avaient pas été rendues publiques en première instance, ont commencé à être diffusées. Des enregistrements dans lesquels Jacques Viguier apparaît inquiet pour son épouse, pour ses enfants et indigné par le traitement médiatique de l'affaire.

Sur les traces de Suzi

Suzanne Viguier, 38 ans, a été vue pour la dernière fois à Toulouse le dimanche 27 février 2000 à 04h30 par son amant, Olivier Durandet. Ce dernier affirme l'avoir raccompagnée à son domicile.

Deux autres témoins entendus jeudi ont mis en cause l’activité professionnelle de Susi, chorégraphe au cabaret le Crazy Moon. Une amie du couple, Brigitte B., a avancé l'idée que la fréquentation de cet établissement puisse être à l'origine du drame.