Un tiers des collégiens moqués car "bons élèves" (E1)

  • Copié
, modifié à

Eric Debarbieu, spécialiste de la violence scolaire, a participé à l’enquête du ministère de l’Education nationale sur le harcèlement au collège. "Les petites violences cumulées qui se répètent toujours sur les mêmes élèves, ce qu’on peut appeler le harcèlement, touchent entre 5 et 10% des élèves. En fait, il y a 6% des élèves qui sont harcelés de manière sévère et 4% de manière plus modérée. Ça peut être toutes sortes de violences. On a 24 indicateurs dans l’enquête", a-t-il expliqué sur Europe 1.

Selon Eric Debarbieu, ce harcèlement peut se traduire de manière très anodine, "ça peut être des insultes très symboliques, c'est-à-dire : 'je ne te veux plus, tu es moche, je ne te parle plus'. Des violences physiques aussi, des coups, des bousculades en cours de récréation". Eric Debarbieu conclut en expliquant que "cela peut dévier vers de l’homophobie, de la xénophobie mais ça peut être aussi tout simplement : ‘parce que tu n’es pas de mon quartier ‘(…) On a aussi 29% des élèves qui disent que l’on se moque d’eux parce qu’ils sont bons élèves".