Dans le cadre de sa politique de déplacement doux, Strasbourg pourrait être la première grande ville de France à limiter la vitesse des voitures à 30 km/h dans la plupart des rues de son centre-ville. C’est la proposition faite par le maire de Strasbourg Roland Ries, mardi.
Une concertation au printemps prochain
La mesure, controversée, pourrait entrer en application de manière progressive dès l’automne prochain, si les Strasbourgeois donnent leur feu vert. Concrètement, l’exception ne serait plus comme aujourd’hui le 30 km/h mais le 50 km/h. Seuls les axes structurants, permettant de rejoindre les quartiers entre eux, toléreraient encore les 50 km/h.
Le projet sera soumis aux Strasbourgeois dans le cadre d'une concertation au printemps prochain sans pour autant que sa forme soit arrêtée. Dans la capitale alsacienne, la mesure est loin de faire l’unanimité. Certains sont pour au nom de la sécurité, d’autres pour permettre une meilleure fluidité dans le centre-ville. D’autres estiment que la ville fait déjà assez d’efforts en matière de déplacement doux.