Renault : "pas de présomption d'innocence"

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Le député UMP Bernard Carayon a dénoncé vendredi sur France Info le "massacre de la présomption d'innocence" dont se serait rendu coupable Renault en accusant trois de ses cadres d'espionnage industriel sans attendre de disposer de preuves irréfutables. "Renault a commis une première faute qui est impardonnable" en ne saisissant pas, "dès le début des informations dont elle a eu connaissance, la direction centrale du renseignement intérieur", a estimé ce spécialiste de l'intelligence économique. "On ne peut avoir qu'un sacré doute sur le professionnalisme des équipes de sécurité ou sur les sociétés qui ont été utilisées par ces services de sécurité pour enquêter", a-t-il relevé.