Mystère autour d’une lettre retrouvée à Auschwitz

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
La fille d'un des signataires d’une lettre récemment retrouvée dans une bouteille à Auschwitz a reconnu l'écriture de son père décédé et s'est dite persuadée mercredi qu'il est l'auteur du message.

"J'ai reconnu l'écriture. C'est l'écriture de mon père. Nous l'avons comparé à d'autres choses qu'il a écrites, nous avons de vieilles lettres et des choses écrites en 1945 dans un journal intime, donc je suis sûre à 100% en fait", a expliqué Irene Jankowiak, une Suédoise de 49 ans, après la découverte d’une mystérieuse lettre à Auschwitz.

Le nom de son père, Bronislaw Jankowiak, un catholique polonais, figure en tête d'un message comportant sept noms de prisonniers d'Auschwitz, écrit il y a 65 ans, retrouvé récemment par des ouvriers dans un bâtiment ayant appartenu au camp de la mort.

Né en 1926 à Poznan, Bronislaw Jankowiak, qui avait été envoyé à Auschwitz en 1943, s'est réfugié en Suède en 1945, où il a travaillé dans une usine de machines à écrire et de calculettes, près d'Aatvidaberg, dans le sud du pays, où il est mort en 1997.

Après la découverte, le musée d'Auschwitz avait dit qu'il savait que deux des sept personnes, six Polonais et un Français, avaient survécu, mais qu'il ignorait ce qu'ils étaient advenus après la guerre.

La bouteille avait permis de retrouver Albert Veissid, le déporté français qui figure sur la liste. Il vit toujours, à 84 ans, près de Marseille, dans le sud de la France.