Mort d'un ami de Treiber : tout indique un suicide

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Un ouvrier agricole a été retrouvé pendu le 11 octobre non loin de la cachette du meurtrier présumé de Géraldine Giraud et Katia Lherbier.

Les différents "éléments" dans l'enquête sur la mort d'un homme de 50 ans, et qui connaissait Jean-Pierre Treiber, "concluent au suicide et écartent la thèse du meurtre", indique mercredi une source judiciaire. Michel H., un ouvrier agricole avait été retrouvé pendu à un tractopelle le 11 octobre, dans le hangar d'une ferme des Ecrennes, du côté du Châtelet-en-Brie, en Seine-et-Marne.

L'homme, âgé de 50 ans a été retrouvé quelques heures après avoir eu un accident de voiture au cours duquel il a été brûlé au dos et jambes à la suite d'un court-circuit. Son corps présentait "des traces de brûlures".

Mais, circonstance troublante, cet ouvrier a été retrouvé à quelques centaines de mètres du lieu où Jean-Pierre Treiber était hébergé par Michel H. Une enquête préliminaire a été ouverte pour vérifier si un lien peut être établi entre le suicide probable de l'ouvrier et le meurtrier présumé de Géraldine Giraud et Katia Lherbier. Pour l'instant, "rien ne permet de faire la relation. Jusqu'à preuve du contraire", affirme une source judiciaire citée par Le Parisien.

Après son évasion de la prison d’Auxerre le 8 septembre, Jean-Pierre Treiber, aidé par plusieurs complices, a trouvé refuge dans différents lieux. Il a notamment été hébergé chez Michel H. aux Ecrennes. Tous deux avaient travaillé ensemble dans un domaine forestier de l'Essonne, avant l'installation dans l'Yonne du meurtrier présumé dans l'affaire Giraud-Lherbier.

Le fugitif avait ensuite trouvé refuge dans un studio de 27m² de Melun. C’est là qu'il a été interpellé vendredi.