Météo : les Landes en alerte, l'accalmie ailleurs

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Capture d'écran de Météo France. © Capture d'écran de Météo France
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MÉTÉO - Seul le département des Landes reste en vigilance orange pour les crues. 

"Amélioration notable". Au lendemain d’un week-end particulièrement tumultueux, l’heure était à l'accalmie sur la façade Atlantique lundi. Seul le département des Landes était encore maintenu en vigilance orange pour des risques de crues.

Les départements de Charente-Maritime, de Gironde, des Pyrénées-Atlantiques, ainsi que le Finistère, ont été rétrogradés en vigilance jaune dans la matinée. La veille, les trois derniers départements concernés par une alerte orange face au risque de vagues-submersion - la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques - étaient déjà repassés en jaune. 

Vigicrues fait état dans son dernier bulletin de 10h d'une "amélioration notable de la situation sur les estuaires et la partie maritime des fleuves atlantiques", mais relève que "malgré la décrue depuis jeudi, les niveaux sont encore hauts" sur une portion de l'Adour située dans les Landes. 

>> Pour suivre l’évolution de la vigilance orange, consultez Vigicrues

Dans les Pyrénées-Atlantiques, où des vagues de plus de huit mètres ont été observées dimanche, les premières marées, attendues avec des coefficients autour de 106, n'ont provoqué aucun dégât matériel lundi matin, selon les pompiers et les autorités locales. A Bayonne, qui a subi pendant plusieurs jours les débordements de l'Adour et de la Nive, les deux cours d'eau sont "restés dans leur lit".

"Spectacle de désolation". Dans ce département, le plus touché du Sud-Ouest, l'heure était aux premiers bilans. A Hendaye, le maire, Jean-Baptiste Sallaberry, attendait les experts pour chiffrer l’étendue des dégâts. "Hier c'était un spectacle de désolation sur le front de mer, très choquant, les parapets ont été dévastés, (...) même certaines maisons ou bars (...) ont eu leurs vérandas détruites", a-t-il ajouté.

Au centre de thalassothérapie Hélianthal de Saint-Jean-de-Luz, le directeur, Nicolas Lacrouts, tentait de se consoler: "Ça aurait pu être bien pire. Ce sont les baies vitrées les plus exposées vers l'océan qui ont été malmenées. Les réparations vont être longues ", a-t-il ajouté, tout en précisant que les soins n'avaient toutefois pas été interrompus.

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