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Mediator : vers le dépaysement ?

Europe1 .fr avec Fabienne Le Moal - Mis à jour le . 1 min
Le parquet général pourrait se prononcer en faveur du dépaysement vers Paris
Le parquet général pourrait se prononcer en faveur du dépaysement vers Paris © Maxppp

Alors que la Cour de cassation doit trancher mercredi, les victimes craignent l’enlisement.

Le procès de Jacques Servier aura-t-il lieu à Nanterre ou à Paris ? La Cour de cassation examine mercredi la requête en dépaysement déposée par le parquet général de Versailles visant à dessaisir le tribunal de Nanterre de trois citations directes dans l'affaire du Mediator fabriqué par le laboratoire Servier au profit de Paris.

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La question posée aux magistrats peut sembler anodine mais ce que redoutent les 150 victimes du Mediator , qui ont choisi une procédure rapide, la citation directe du patron du laboratoire pour tromperie, c’est que tout soit regroupé au pôle de santé publique de Paris. Une instruction y a été ouverte pour homicide involontaire .

"La tromperie paraît claire"

"Clairement, je crois que la chancellerie ne veut pas que l’affaire du Mediator soit jugée à bref délai. Ce dossier du Médiator, qui est un dossier assez simple. La tromperie paraît claire. On cherche à le faire durer, on cherche à l’enliser", accuse Me François Honnorat qui redoute une procédure sans fin.

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"On cherche à le faire durer" :

"Dans le dossier de l’hormone de croissance, 20 ans après les faits, il n’y avait plus personne à juger pour ainsi dire. Les principaux responsables étaient décédés", rappelle l’avocat. "Ce que nous redoutons, c’est que bien évidemment le dossier du Mediator, se passe de la même manière, c'est-à-dire une instruction interminable et plus de responsabilité susceptible d’être jugée en bout de course".

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Au-delà d’une indemnisation dont les modalités sont actuellement discutées à l’Assemblée, ce que les victimes souhaitent le plus , c’est voir Jacques Servier , âgé de 88 ans, s’expliquer devant un tribunal.