Grenoble : une première mise en examen

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Le suspect avait été placé en garde à vue mardi avec cinq autres, eux remis en liberté.

Le dernier gardé à vue, interpellé mardi lors d'une opération de police à Grenoble dans le cadre de l'enquête sur les violences urbaines dans le quartier de la Villeneuve à la mi-juillet, a été mis en examen mercredi pour dégradations volontaires par incendie.

Le parquet, qui a ouvert une information judiciaire pour dégradations volontaires par incendie et violences volontaires envers des policiers, avait requis le placement sous contrôle judiciaire du jeune homme de 19 ans. Il lui est reproché d'avoir incendié des véhicules dans les nuits du 16 au 18 juillet.

10 ans de prison encourus

"Le suspect, qui nie les faits, reconnaît toutefois avoir fait le guet pendant que d'autres agissaient", a rapporté une source proche de l'enquête. Le jeune homme encourt jusqu'à 10 ans de prison, a précisé le procureur de la République Jean Philippe.

Cinq de six hommes, âgés de 19 à 21 ans interpellés mardi et placés en garde en vue à l'hôtel de police de Grenoble dans le cadre d'une enquête préliminaire pour violences envers des fonctionnaires de police et dégradations par incendie, avaient été relâchées mardi dans la journée faute de charges suffisantes.

"L'enquête est particulièrement difficile car elle repose principalement sur un témoignage anonyme", a précisé une source proche de l'enquête. La mort de l'un des braqueurs du casino d'Uriage-les-Bains, Karim Boudouda, 27 ans, abattu par la police au cours d'un échange de tirs, avait entraîné trois nuits de violences urbaines à la Villeneuve, où habitait le jeune homme.