Délinquance : ces professions à risque

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Guillaume Biet avec Thomas Sotto et , modifié à
ÉTUDE - Si l'enquête annuelle de l'ONDRP pointe la stabilisation du sentiment d’insécurité, il démontre une hausse des violences contre certaines professions. 

Des cambriolages qui se stabilisent, une accalmie sur le sentiment d’insécurité : si le rapport annuel de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) pointe quelques bonnes nouvelles, il souligne en revanche l’exposition de certaines professions.

Des métiers dits “exposés”, tels que les pompiers, les policiers ou encore les gendarmes. Parmi ces professions, les violences ont augmenté en 2013. C’est notamment le cas des médecins, qui ont déclaré une hausse de 15 % des incidents l’an passé. Parmi ces atteintes, des agressions lors de l'exercice de leur profession, alors que celles-ci étaient en baisse en 2012, relève l'organisme. Même chose pour les pompiers, avec "25% d’agressions supplémentaires" recensées, assure Christophe Soullez, directeur de l’ONDRP.

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Les "symboles de l’Etat" visés. "On attaque l’uniforme, les symboles de l’Etat, mais aussi les professions qui représentent l’organisation sociale", analyse Christophe Soullez, invité d’Europe 1. "On est dans une société beaucoup plus stressée : on tolère moins l’attente et les refus. Les médecins peuvent par exemple se faire agresser pour avoir refusé une prescription ou un arrêt de travail", estime le directeur de l’ONDRP.