Colonna et les gardes à vues "illégales"

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avec AFP

La défense d'Yvan Colonna a tenté lundi d'ébranler les charges qui pèsent contre lui dans l'assassinat il y a treize ans du préfet Claude Erignac, en affirmant que les dénonciations de ses accusateurs en 1999 avaient été recueillies lors de gardes à vue "illégales". Elles ont été "recueillies dans des conditions non conformes aux standards du procès équitable", a déclaré Me Gilles Simeoni. "S'il n'y a plus les gardes à vue, il ne reste rien" à l'accusation, a affirmé un autre conseil d'Yvan Colonna, Me Eric Dupond-Moretti. Ce nouvel angle de défense a été soulevé par les avocats du berger de Cargèse (Corse-du-Sud) à l'ouverture de son troisième procès devant la cour d'assises spéciale de Paris.