Ce que coûte un mail en C02

© Maxppp
  • Copié
avec AFP , modifié à
Selon une étude, envoyer un mail ou faire une recherche sur Internet pollue l’environnement.

Envoyer un mail, lire un document sur l’écran, faire une recherche sur Internet, … Toutes ces tâches ont un impact non négligeable sur l’environnement, puisqu’elles entraînent des émissions de CO2. C’est ce que révèle une étude de l'Agence de l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe). Mais ces effets pourraient être réduits en changeant simplement quelques gestes. Le point en quelques chiffres.

5 minutes pour lire un mail = 19 g de CO2. "Un employé d'une entreprise qui envoie un courriel de 1Mo de son ordinateur à une personne qui le lira pendant 5 minutes sur son écran, sachant que le message restera stocké pendant un an, cela entraîne l'émission de 19 grammes d'équivalent CO2", explique Pierre Galio, l'un des responsables de l'étude. Le simple fait de mettre 10 autres destinataires en copie du courriel va multiplier par quatre l'impact en termes d'émissions.

10% de mails en moins = un aller-retour Paris/New-York. Selon l'Ademe, réduire ne serait-ce que de 10% l'envoi de courriels permettrait, dans une entreprise type de 100 salariés, un gain d'environ 1 tonne d'équivalent CO2 sur un an, soit autant que les émissions d'un vol aller-retour Paris/New-York.

Un documents de 4 pages ? Imprimez ! Pour les documents de 4 pages et plus, qui prendraient plus de 15 minutes à lire, l'Ademe indique qu'il serait préférable, plutôt que de les lire sur son écran, de l'imprimer "en noir et blanc, recto-verso et 2 pages par face". De quoi balayer quelques idées reçues.

Un mot-clé précis = 40 km en voiture économisés. Lorsqu’un internaute effectue une recherche sur Internet, le fait de consulter 5 pages pendant à peine une minute chacune avant de trouver l'information donne lieu à l'émission de 10 g d'équivalent CO2. Pour les 29 millions d'internautes estimés en France, selon des chiffres publiés en 2009, cela représenterait près de 288.00O T d'équivalent CO2.Selon l'Ademe, mieux cibler les recherches avec un mot-clé précis permettrait à chaque internaute un gain en émission de CO2 équivalent à celles de 40 km parcourus en voiture.