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Brétigny : "je veux savoir ce qu'il s’est passé"

Frédéric Frangeul avec Pierre-Baptiste Vanzini - Mis à jour le . 1 min
Brétigny : "je veux savoir ce qu'il s’est passé"
© MaxPPP

Jean-François était dans le train qui a déraillé vendredi soir à Brétigny-sur-Orge.

Un rescapé. Il sait qu’il est "passé près de la mort". Jean-François était dans le train qui a déraillé vendredi soir en gare de Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne, faisant six victimes. Le sexagénaire s’en est sorti avec un œil abîmé et une blessure au front. Désormais, il veut "savoir ce qu’il s’est passé". "Après, les interprétations viendront", commente-t-il au micro d’Europe 1.

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"Je n’étais pas très bien ce matin" :

Un rescapé : "je veux savoir ce qu'il s’est passé" par Europe1fr

"Des images au ralenti". Du choc, Jean-François garde le souvenir d’images "au ralenti", avec "des bouts de métal qui rentrent sous vos yeux dans le train". Il a passé quarante minutes sous deux personnes dans le train, dont une de ses amies qui l’accompagnaient. Cette dernière est toujours hospitalisée. C’est vers elle que sont allées ses premières pensées à son réveil samedi matin. "Je n’étais pas très bien ce matin", explique-t-il. "J’ai pensé à elle tout de suite", confie-t-il.

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"Besoin de parler". Jean-François a ensuite pensé à son fils. "J’ai eu besoin de parler à mon fils qui est à Hong Kong", ajoute-t-il. "Je l’ai appelé et après j’ai eu des amis qui sont venus très vite. Ça m’a permis de parler" explique-t-il. Avant de sourire : "C’est ma cellule psychologique à moi".

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