78% des jeunes se disent "optimistes" concernant leur avenir

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Les moins de 26 ans ne sont que 29% à faire confiance aux chefs d'entreprise. Image d'illustration. © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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NM , modifié à
Pour autant, selon un sondage dont les résultats sont publiés mardi, ils sont aussi 54% à voir leur avenir à l'étranger. 

Les parents s'inquiètent-ils toujours pour rien ? Oui, à en croire le dernier sondage "Jeunesse et confiance", publié mardi par Le Parisien. A en croire ce baromètre, les jeunes de moins de 26 ans sont en effet loin d'avoir le moral en berne. 

De l'optimisme, oui mais... Sur ces trois dernières années, la confiance en l'avenir a gagné pas moins de neuf points. Les sondés sont ainsi 78% à se dire "optimistes" pour l'avenir. Cette vision en rose se conjugue aussi au présent puisqu'ils sont 74% à juger leur vie actuelle conforme à leurs attentes. Mais apparaît aussi dans ce sondage une jeunesse en décrochage, ni présente dans les études, ni présente dans le monde du travail. 58% des jeunes au chômage déplorent par exemple que leur vie d'aujourd'hui ne correspond pas à ce qu'ils en attendaient. Un autre chiffre vient aussi ternir cet optimisme : 54% des moins de 26 ans pensent qu'il leur serait plus facile de réussir en partant à l'étranger. 

Les parents aussi. Pour les parents aussi, la vision de l'avenir pour leurs enfants est un peu plus positive, comparé au sondage de l'an dernier. Ils ne sont plus que 60% à penser que la vie de leur progéniture sera plus dure que la leur, soit six points de moins qu'en 2016. 

Davantage confiance en la politique. Les moins de 26 ans, bien qu'optimistes, sont quand même lucides sur le monde qui les attend dans l'avenir. Ils ne sont que 29% à faire confiance aux chefs d'entreprise, un chiffre cependant en augmentation de 3%. Seulement un quart ont une opinion favorable des hommes et femmes politiques. Mais "il y a sans doute un effet Macron", selon Marc Vannesson, le président du Centre d'études et d'actions dédié aux jeunes Vers le haut. "Le discours porté pendant la présidentielle sur le renouvellement a manifestement touché les jeunes. Ils semblent adhérer à cette idée d'un nouveau souffle", analyse-t-il pour Le Parisien