2017, une "année du vélo manquée" à Paris, selon des cyclistes

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Pour l'association "Paris en selle", le passage de témoin entre les deux opérateurs du Vélib' a été un "accident industriel". © GUILLAUME SOUVANT / AFP
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avec AFP , modifié à
L'association de cyclistes "Paris en Selle" a dénoncé mardi le "retard accumulé" dans le respect des échéances du Plan vélo promis pour 2020. 

2017 a été une "année du vélo manquée" par la mairie de Paris selon l'association de cyclistes "Paris en Selle", qui présentait mardi un bilan d'une année de politique du vélo dans la capitale.

"Retard accentué". La maire de Paris Anne Hidalgo s'était engagée à ce que l'année écoulée soit "l'année du vélo". Malgré des efforts remarqués en terme d'infrastructures, l'association Paris en Selle a regretté, devant la presse, un "retard accentué" dans le respect des échéances du Plan vélo de la ville, promis pour 2020.

Encore attendre pour une piste cyclable sur les Champs. En un an, le pourcentage d'aménagements cyclables est passé de 4% à 12%, un progrès souligné par l'association mais qui demeure insuffisant selon elle. A ce rythme, "le Plan vélo ne sera réalisé qu'en 2027". Parmi les retards, Paris en Selle a notamment évoqué la piste cyclable des Champs-Élysées qui devait être inaugurée d'ici fin 2017 et dont les travaux ne débuteront finalement qu'à l'été 2018. 

Le changement de Vélib' ? "Un accident industriel". L'association a également déploré le "chaos total" qu'a été la transition entre les deux opérateurs du Vélib', JCDecaux et Smovengo. Elle l'a qualifié d'accident industriel" et a réclamé trois mois de gratuité en compensation, entre janvier et mars. Seules 64 stations étaient activées au 5 janvier et moins de 500 vélos étaient disponibles contre 20.000 en temps normal.