Publicité
Publicité

11-Novembre : sous l'Arc de Triomphe, des Femen dénoncent les "criminels de guerre"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
femen, arc de triomphe 1280
Plus de 70 chefs d'État et de gouvernement sont attendus pour célébrer le centenaire de la Grande Guerre. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Les trois femmes protestaient notamment contre "la venue de chefs d'Etat qui font honte à la paix". Elles ont escaladé les barrières de la tribune où se déroulera dimanche la cérémonie de commémoration du centenaire de l'armistice.

Trois militantes Femen se sont brièvement exposées seins nus samedi matin sous l'Arc de Triomphe à Paris, avant d'être embarquées par la police, pour dénoncer la présence de "criminels de guerre" parmi les chefs d'État invités dimanche aux commémorations du 11 novembre.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Bienvenue aux criminels de guerre". Couronne de fleurs dans les cheveux, seins nus et poing en l'air, les trois femmes ont crié: "Welcome war criminals" (Bienvenue aux criminels de guerre), a constaté une journaliste. Leurs torses étaient peints du slogan: "Fake peacemakers, real dictators" (Faux pacificateurs, vrais dictateurs). Arrivées en voiture sur la place de l'Étoile vers 8 heures, elles ont escaladé les barrières de la tribune où se déroulera dimanche la cérémonie de commémoration du centenaire de l'armistice qui a mis fin à la Première Guerre mondiale. Plus de 70 chefs d'État et de gouvernement sont attendus.

 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Ils sont venus fêter la paix alors qu'ils prônent la guerre". "Nous sommes venues protester contre la venue de chefs d'État qui font honte à la paix. La plupart sont des dictateurs qui ne respectent pas les droits de l'Homme dans leur pays", a dénoncé Tara Lacroix, militante de 24 ans. "Ils sont venus fêter la paix alors qu'ils prônent la guerre", a-t-elle estimé, sans citer de noms en particulier. Elle a ensuite été embarquée par la police avec ses deux camarades, sous le regard ébahi de touristes chinois venus se photographier devant le monument historique.