1:09
  • Copié
Yasmina Kattou/Crédits photo : FRÉDÉRIC CIROU / ALTOPRESS / PHOTOALTO VIA AFP
Des études scientifiques démontrent que raconter des commérages libère dans notre cerveau de l'ocytocine, l'hormone de l'attachement et du plaisir. Les potins favorisent l'attachement entre les personnes qui vont les échanger.

La semaine du cerveau s'ouvre pour une 26ème édition dès ce lundi. Des scientifiques se réunissent dans la France entière et certains sont formels : les ragots seraient bons pour notre cerveau. Le commérage libère notamment une bonne dose d'hormone du bonheur. 

Créer du lien social

Ce plaisir coupable, nous y revenons sans cesse, notamment parce que raconter des commérages libère dans notre cerveau de l'ocytocine, explique Sylvie Chokron, neuropsychologue et directrice de recherche au CNRS. 

"Une psychiatre s'est rendue compte qu'échanger des potins va libérer de l'ocytocine, qui est l'hormone de l'attachement, du coup de foudre, l'hormone qui est libérée aussi lorsqu'on accouche et qu'on s'attache à son bébé. Et finalement, favoriser l'attachement entre les personnes qui vont échanger ces ragots", détaille-t-elle au micro d'Europe 1.

Et cet attachement permet de créer du lien social et des relations plus solides. Pour la petite histoire, le tout premier ragot documenté daterait de 1.500 ans avant Jésus-Christ. Ce potin, gravé sur une pierre de Mésopotamie, dévoile la liaison entre une femme mariée et un homme puissant de l'époque.