variole du singe 1:14
  • Copié
avec AFP , modifié à
Il s'agit d'un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus, ont précisé les autorités sanitaires. Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge et en l'absence de gravité, est isolée à son domicile.

Un premier cas confirmé de variole du singe a été détecté jeudi en Ile-de-France, a annoncé vendredi la Direction générale de la Santé. Il s'agit d'un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus, ont précisé les autorités sanitaires. Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge et en l'absence de gravité, est isolée à son domicile.

Une première contamination inconnue

La transmission se fait par contact entre animaux et hommes ou entre individus infectés. Pour l'instant, on ignore la cause précise de la toute première contamination détectée au Royaume-Uni. Pour la variole du singe, il n'existe pas de traitement, mais la maladie guérit souvent d'elle-même.

Avec des symptômes tels que la toux, la fièvre, les maux de tête ou les courbatures, la variole du singe peut faire penser à une grippe ou au Covid-19. Mais de gros boutons, comme des cloques, peuvent se répandre sur tout le corps. Une fois infecté par la variole, les symptômes mettent entre 6 et 21 jours à apparaître.

"C'est un virus qui n'a pas une très grande spécificité d'espèces, il peut passer du singe au rongeur et repasser à l'homme après", explique à Europe 1 Pierre Tattevin, vice-président de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF). "Il y a eu des épidémies comme cela aux États-Unis. Le virus n'est pas sélectif dans ses proies."