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À Libourne, le personnel d'un Centre de soins non programmés proteste contre les nouveaux tarifs de nuit

Stéphane Place (à Libourne) . 1 min

Face à la nouvelle convention signée avec la Sécurité sociale, le Centre de soins non programmés Adeclim de Libourne, près de Bordeaux, est en grève. Le personnel soignant s'indigne de la baisse des prix des consultations et estime que le centre pourrait bien mettre la clé sous la porte en cas d'application des nouveaux tarifs.

La situation dure depuis une semaine. À Libourne, le Centre de soins non programmés proteste contre les modalités de la nouvelle convention signée avec la Sécurité sociale, entrée en vigueur le 22 décembre, convention qui revoit à la baisse les indemnités pour les actes effectués, notamment la nuit.

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Conséquence : depuis une semaine, les patients trouvent portes closes. Sur les portes coulissantes, une affichette justifie cette fermeture : les médecins sont en total désaccord avec la nouvelle convention imposant une régulation de l'accès aux soins le soir et le week-end.

Baisse du chiffre d'affaires

"La consultation de nuit était rémunérée 60 euros. Et elle va l'être maintenant à 35 euros. Ça, c'est le prix sans conditions, en libre accès. Si le malade a appelé auparavant le centre 15 et que le centre nous l'adresse, là, il y aura un supplément plus important, mais qui ne sera pas quand même l'équivalent de ce qu'on a connu", souligne au micro Europe 1 le docteur Jacques Michel Lacroix.

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"Ça supprime tout le libre accès à ce type de centre. Je pense qu'ils sont totalement à côté de la plaque", poursuit-il. 6.000 patients défilent chaque année dans ce centre de soins. Dans le quartier, beaucoup d'habitants comprennent la protestation des médecins.

Vers la fermeture du centre ?

"Je les soutiens car des cabinets comme ça en ville et plus légèrement, des urgences médicales généralistes, c'est tout à fait adapté, notamment quand on n'a pas besoin d'engorger les urgences" insiste une riveraine. "Le week-end et après 20 heures, on ne trouve pas de médecins. Là, on vient là, on est pris en charge tout de suite. Donc, c'est un vrai plus", insiste-t-il. 

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Ces médecins espèrent que les autorités sanitaires reviendront sur cette décision. Sinon, alerte l'association, Le centre pourrait fermer définitivement.

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