Les pharmaciens autorisés à vacciner contre la grippe dans deux régions

Une somme forfaitaire de 100 euros sera également versée au commerçant à partir de cinq vaccinations.
Une somme forfaitaire de 100 euros sera également versée au commerçant à partir de cinq vaccinations. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Le professionnel doit recueillir le consentement par écrit du patient et informer le médecin traitant de ce dernier de son acte. 

Les pharmaciens des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine sont autorisés à titre expérimental à procéder à des vaccinations contre la grippe, fixe un arrêté paru au Journal officiel (JO).

Exception pour les femmes enceintes et ceux qui n'ont jamais été vaccinés contre la grippe. La mesure, inscrite dans la dernière loi de finance de la Sécurité sociale, permet aux pharmaciens attestant d'une formation, de vacciner contre la grippe saisonnière les adultes à l'exception des femmes enceintes et des personnes qui n'ont jamais été vaccinées contre la grippe, précise l'arrêté publié jeudi au JO. "Les personnes à risque particulier (réaction allergique à une vaccination antérieure, traitements anti-coagulants...) identifiées par le pharmacien lors de l'entretien pré-vaccinal doivent également être orientées vers le médecin traitant", ajoute le texte.

Consentement par écrit. Le professionnel doit recueillir le consentement par écrit du patient et informer le médecin traitant de ce dernier de son acte. L'officine percevra 4,50 euros par personne vaccinée dès lors que celle-ci bénéficie d'une prescription vaccinale et 6,30 euros dans le cas où le patient présente un bon de prise en charge adressé par sa caisse d'Assurance maladie. Une somme forfaitaire de 100 euros sera également versée au commerçant à partir de cinq vaccinations.

"Améliorer la couverture vaccinale". L'expérimentation, d'une durée de trois ans, vise à "améliorer la couverture vaccinale", mais suscite la réticence des syndicats de médecins et infirmiers libéraux, ces derniers craignant notamment un "démantèlement de leurs compétences".