Les antivax commencent à se faire vacciner contre le Covid-19. 1:21
  • Copié
Wilfried Devillers , modifié à
Si l'obligation n'est pas "le choix que la France a fait", comme l'a affirmé mercredi le ministre de la Santé Olivier Véran, de plus en plus d'antivax se résignent à aller se faire piquer. L'arrêt du remboursement des tests contre le Covid-19 et les nouvelles restrictions imposées par le gouvernement font plier de plus en plus de réticents.
REPORTAGE

Pas d'obligation vaccinale en France mais des mesures qui poussent les plus réfractaires à aller se faire piquer. Depuis l'arrêt du remboursement des tests contre le Covid-19, de plus en plus d'antivax cèdent et vont se faire vacciner. C'est notamment le cas de Salim, longtemps hésitant, et qui s'est finalement fait injecter sa première dose, à Paris. "Moi, je ne suis pas rassuré. Je n'ai pas le choix. La motivation, c'est que je n'ai pas le choix", assure-t-il au micro d'Europe 1. Ce sont en effet les nouvelles restrictions qui l'ont poussé à sauter le pas. "Je n'ai pas les moyens financiers pour me payer des PCR", souligne-t-il.

Continuer à vivre normalement

Le portefeuille est en argument également avancé par Mivela. Sans vaccin, cette jeune handballeuse aurait dû se faire tester plusieurs fois par semaine pour continuer ses entraînements. Et pour cela, il faut mettre la main à la poche. Cela reviendrait trop cher pour les entraînements deux fois par semaine, et pour le match, une fois par semaine. "Ça fait beaucoup, ouais. Au début, je me suis dit autant le faire, mais si, si j'avais le choix, je ne l'aurais pas fait", confie-t-elle.

Un sentiment amer, largement partagé par ces primo-vaccinés, décidés sur le tard pour pouvoir continuer à vivre normalement. Fin novembre, environ six millions de Français éligibles à la vaccination contre le Covid-19 n'ont toujours pas reçu la moindre dose.