Les symptômes pour l'une des deux plaignantes ont commencé un an après la pose. 0:38
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Mélanie Gomez avec C.O. , modifié à
Sur Europe 1, vendredi, Marielle, l'une des deux femmes qui dénoncent les effets secondaires d'un implant contraceptif définitif, explique comment son quotidien a changé..
TÉMOIGNAGE

Marielle est l'une des deux plaignantes qui vont porter plainte vendredi contre le laboratoire Bayer. Cette femme de 39 ans met en cause l'implant contraceptif de la marque Essure fabriqué par ce laboratoire et qui lui a été posé afin de lui éviter d'avoir des enfants. Elle dénonce des effets secondaires handicapants : "J'ai 39 ans, j'estime avoir le corps d'une femme de 60 ans. J'ai eu des palpitations cardiaques, des troubles ORL et cela s'est terminé avec des troubles neurologiques, une fatigue écrasante, des troubles musculaires. J'avais mal partout", confie-t-elle vendredi sur Europe 1.

"En dix minutes s'était fait". Dans son cas, les symptômes ont commencé un an après la pose. "C'était une méthode innovante et cela m'a intéressée. En dix minutes, c'était fait et je ressortais de l'hôpital comme j'y étais rentrée" l'implant en plus, se souvient-elle.

Des troubles qui persistent. Aujourd'hui, Marielle s'est fait enlever ses implants, mais des troubles persistent au quotidien. "J'ai une atrophie du bras gauche, les muscles qui tremblent et ce n'est pas résolu", se désole-t-elle.

En France, l'intervention permettant de poser cet implant est pratiquée par une centaine de centres hospitaliers et elle est remboursée par la sécurité sociale. Environ 120.000 femmes ont eu recours à cette contraception définitive.