Les députés Renaissance se réunissent ce mardi à l'Assemblée nationale. 1:19
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Jacques Serais // Quentin De Groeve / Hans Lucas via AFP , modifié à
Le projet de loi fin de vie sera présenté dans le courant du mois d’avril en Conseil des ministres. En attendant, ce doit être l’objet d’une discussion au sein de la majorité présidentielle ce mardi 19 mars à l’Assemblée nationale. La majorité est cependant loin d’être unie sur ce sujet sensible.

Les députés de la majorité ne parlent pas d’une seule voie sur la fin de vie, comme si les atermoiements d’Emmanuel Macron avaient semé le trouble. C’est face à cette majorité présidentielle écartelée que s’installe ce mardi matin Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, alors que les élus Renaissance doivent discuter du texte de loi à l'Assemblée nationale. 

"Rassurer les uns les autres"

D’un côté, certains défendent bec et ongles la démarche du Président, voire souhaitent aller plus loin encore, en abordant la question du suicide assisté pour les mineurs. Olivier Falorni, pressenti pour le poste de rapporteur, préconise quant à lui la légalisation de l’euthanasie. De l’autre côté, des parlementaires n’hésitent pas à faire part de leurs réticences, voir de leur gêne, vis-à-vis de ce projet de loi. 

"La ministre est consciente des interrogations" concède l’un de ses proches. Son objectif est de "rassurer les uns et les autres". Mais sa conviction à elle semble toute faite : Catherine Vautrin "est sur la ligne du Président" assure son entourage. Dans cette logique, le travail parlementaire pourrait prendre beaucoup de temps. Un cadre de la majorité estime que le cheminement parlementaire de ce texte devrait durer au moins 18 mois, voire deux ans.