Les équipes de démoustication vont de quartier en quartier. 1:29
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Fanny Marsot édité par Léa Leostic , modifié à
En plus du coronavirus, la Martinique doit également lutter contre l’épidémie de dengue, qui repart à la hausse. Plus de 10.000 cas ont été recensés depuis le mois de novembre et deux décès ont été enregistrés. Pour enrayer la propagation du virus, les équipes de démoustication vont de quartier en quartier pour traquer les moustiques.
REPORTAGE

En Martinique, l’épidémie de coronavirus repart à la hausse, mais pas seulement. La population doit également lutter contre l’épidémie de dengue. Plus de 10.000 cas ont été recensés depuis le mois de novembre et deux décès enregistrés. Pour enrayer la propagation du virus, les équipes de démoustication vont de quartier en quartier avec deux missions : identifier les cas de dengue et faire le tour des maisons en donnant des recommandations pour chasser le fameux moustique Aedes aegypti.

Douleurs, fièvre et délires

Les équipes de démoustication se sont notamment rendus chez Elisabeth, où il y a déjà eu un cas de dengue il y a deux semaines, provoquant des douleurs, de la fièvre et des délires. Entre la dengue et le coronavirus, la mère de famille est très angoissée. "Les choses vont s’accélérer. Ça me fait peur. La dengue est aussi grave que le Covid", s’inquiète-t-elle. "On ne voit pas le moustique. Si on éteint la lumière sans le voir, il circule ensuite dans toute la maison", poursuit Elisabeth.

30% des équipes mobilisées pendant le confinement

Un peu plus loin, les équipes visitent le jardin de Bertrand qui leur montre tous ses efforts pour éliminer les larves du moustique. "C’est les gestes sanitaires qui comptent", insiste-t-il. En plus des consignes sanitaires, la prévention est aussi très importante. Mais pendant le confinement, seulement 30% des équipes de démoustication étaient mobilisées, sur des actions limitées. Au moins d’août, le nombre de cas de Covid-19 et de dengue sont en augmentation.