Les deux injections doivent avoir lieu dans le même centre. 1:19
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,édité par Guilhem Dedoyard , modifié à
Avec l'arrivée de l'été, certains Français sont tentés de se faire vacciner leur lieu de vacances. Mais le gouvernement a précisé que la vaccination, qui prévoit deux injections espacées de plusieurs semaines, doit impérativement se passer dans le même centre. Seule exception : le vaccin Jensen, unidose.

Il faudra adapter ses vacances à la vaccination et pas l'inverse. Alors que l'été approche, certains Français envisagent peut-être de recevoir leur deuxième injection de vaccin contre le Covid sur leur lieu de vacances. Mais cela ne sera généralement pas possible. Afin de ne pas désorganiser la logistique de la campagne vaccinale, le gouvernement a décidé d'imposer une règle : il faut recevoir ses deux injections dans le même centre. Le week-end prolongé de l'Ascension va toutefois permettre aussi d'anticiper ce qui va se passer cet été en termes de vaccination et des aménagements possibles. 

Prévoir sa vaccination 

Pour pouvoir partir l'esprit tranquille, le plus simple est encore d'avoir reçu ses deux injections de Pfizer ou Moderna avant de partir en vacances. À titre d'exemple, pour partir sereinement le 15 juillet, il est essentiel de recevoir la première dose avant le 3 juin afin de respecter le délai de 42 jours entre les deux doses. Avec AstraZeneca, la règle est plus souple car le délai entre les deux doses est de 12 semaines, ce qui peut laisser le temps de revenir de son lieu de vacances.

Dans le même temps, le gouvernement assure qu'il va allouer davantage de doses aux régions touristiques, notamment pour des vaccinations avec Janssen, qui a l'avantage de ne nécessiter qu'une seule dose. Une expérimentation est ainsi menée ce week-end en Bretagne et en PACA : 50.000 rendez-vous supplémentaires seront disponibles dans les zones touristiques pour injecter ce vaccin aux plus de 55 ans. Si le dispositif est une réussite, il pourrait préfigurer ce qui se passera cet été, selon un proche du ministre de la Santé Olivier Véran.