Covid-19 : en Moselle, face à une éventuelle fermeture des classes, les parents dans l'incertitude

Plusieurs responsables syndicaux et élus locaux demandent la fermeture des classes en Moselle. (photo d'illustration) © AFP
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Diane Berger, édité par Ariel Guez , modifié à

La Moselle enregistre un nombre inquiétant de cas de coronavirus liés aux variants brésilien et sud-africain, mais Olivier Véran, le ministre de la Santé, n'a pas annoncé de fermeture anticipée des écoles. Des mesures pourraient toutefois être annoncées prochainement. Une situation de flou qui provoque la colère de Christelle Caron, responsable locale de la FCPE. 

La Moselle inquiète. Ce département de l'Est de la France fait face à une flambée de l'épidémie de coronavirus. Depuis plusieurs jours, les variants sud-africain et brésilien s'y propagent largement. Pas loin de 300 cas dans le département y sont liés, a indiqué vendredi le ministre de la Santé Olivier Véran. Devant cette hausse importante de l'épidémie, et alors que les hôpitaux accueillent de plus en plus de patients, de nombreux élus ont réclamé vendredi un avancement des vacances scolaires, pour tenter de stopper les contaminations. Mais Olivier Véran n’a annoncé ni confinement, ni fermeture des écoles. 

Une décision pourrait être prise d'ici dimanche

L'incertitude règne donc pour la communauté éducative locale. Tous les parents d'élèves du département ne savent pas si leurs enfants auront bien cours lundi 15 février, des décisions pouvant être prises dans les prochaines heures, a-t-on fait savoir du côté de l'exécutif. "On n'ose pas dire 'non' aux élus et on nous dit juste 'on va voir'. On ne sait pas si on va nous annoncer dimanche soir à 22 heures la fermeture des écoles pour le lundi matin, ce qui posera forcément problème", déplore Christelle Caron, présidente de la FCPE en Moselle.

Entendu sur europe1 :
On ne sait pas si on va nous annoncer dimanche soir à 22 heures la fermeture des écoles pour le lundi matin

La représentante syndicale s'interroge sur la gestion de la crise, alors que le nombre de cas dans les écoles est en hausse dans le département : "On sait qu'on a quatre établissements fermés dans le premier degré, quatre établissements fermés dans le second degré et que dans les autres établissements, on a 69 classes fermées. Comment on fait ?"

"On s'adaptera quelles que soient les décisions prises", rassure Arnaud Brossard, proviseur dans un lycée du centre-ville de Metz, qui reconnaît être, lui aussi, "en attente de décisions qui pourraient être prises."