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Yasmina Kattou / Crédit photo : ALINE MORCILLO / HANS LUCAS VIA AFP
Initiée par la députée Renaissance Stéphanie Rist, cette proposition de loi adoptée définitivement par le Parlement ce mercredi, vise à faciliter l'accès aux soins en désembouteillant les cabinets des généralistes. Qui est concerné et comment va s'organiser l'accès aux soins ? Europe 1 fait le point.
DÉCRYPTAGE

Le Parlement a définitivement adopté ce mercredi une proposition de loi macroniste pour un accès direct à certains infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes, sans passer par le médecin traitant. Le texte a obtenu la quasi unanimité de l'Assemblée nationale - 226 voix contre 1 - après un vote du Sénat favorable la veille. Grâce à cela, les patients n'auront plus de besoin de passer par la case "médecins traitants" pour consulter des kinés, des orthophonistes ou encore des infirmières en pratique avancée - qui interviennent sur certaines maladies chroniques. Sans prescription, les patients auront par exemple droit à huit séances de kinésithérapie.

Plus de facilité, mais sous conditions

Mais, cet accès direct sera limité aux soignants qui exercent dans des structures comme les maisons de santé pluriprofessionnelles, donc en coordination avec des médecins. Cela ne concerne donc pas les professionnels installés seuls en cabinet libéral. Par ailleurs, la loi Rist élargit les compétences des pharmaciens, qui pourront renouveler les ordonnances de traitements pour les pathologies chroniques, dans la limite de trois mois et si le médecin traitant n'est pas disponible.

Enfin, si vous portez des lunettes, sachez que les opticiens-lunetiers pourront adapter une prescription de lentilles de contact, ou de verres correcteurs si nécessaire, sur accord écrit de l’ophtalmologue.