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Formés en Roumanie, rapatriés en Sarthe

Gabriel Vedrenne (avec François Coulon) - Mis à jour le . 1 min
Formés en Roumanie, rapatriés en Sarthe
© MAXPPP

Face à la pénurie, le département veut encourager l’installation de médecins français formés à Cluj.

Pour éviter le désert médical annoncé, le département de la Sarthe mise sur des médecins français formés en Roumanie. Le conseil général espère profiter de l'ouverture en Roumanie d'un cursus spécifiquement destiné aux étudiants en médecine français recalés dans l'Hexagone, en raison du numerus clausus, la limitation des places en faculté de médecine.

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Une délégation du conseil général s'est rendue récemment à la faculté de Cluj, dans le nord ouest de la Roumanie, pour y rencontrer les quelque 70 étudiants français du cursus et leur présenter les aides à l'installation dont ils pourraient bénéficier s'ils acceptaient d'exercer dans le département.

La menace d’un désert médical

Avec seulement un médecin généraliste pour 1.250 habitants, la Sarthe souffre d'une pénurie chronique, malgré diverses incitations financières pour attirer les jeunes praticiens.

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"Le numerus clausus n’arrive pas à fabriquer suffisamment de médecins", explique le Dr Pierre Hellier, vice-président du Conseil général :

Des incitations financières

Pour éviter de se retrouver en pénurie de praticiens généralistes, la filière roumaine constitue une bonne alternative aux yeux de Pierre Hellier. D’autant, explique-t-il, que "ce sont des gens hypermotivés et lucides, qui pour certains ont échoué à leurs examens en France pour un quart de point seulement".

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"A l'issue de leurs études en Roumanie, ils bénéficieront d'un diplôme européen en bonne et due forme et d'une formation de qualité. Nous voulons simplement sécuriser le tout en exigeant que l'internat soit effectué en France", précise-t-il.

Le soutien du département peut aller jusqu'à 700 euros par mois pendant trois ans, versés aux étudiants qui s'engagent à s'installer pour au moins cinq ans en zone déficitaire après obtention de leur thèse.

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- Auriez-vous confiance en des médecins formés en Roumanie ?