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avec AFP , modifié à
Ce lundi, le Premier ministre débute ses consultations avec les groupes politiques pour étudier des propositions dans le but de tenter d'endiguer la violence des jeunes. Samedi soir, un mineur de 15 ans a été tué à Chateauroux, dans une bagarre à l'arme blanche.

Gabriel Attal débute lundi avec Mathilde Panot (LFI) ses consultations avec les groupes politiques sur ses propositions destinées à endiguer la violence d'une partie de la jeunesse après une nouvelle bagarre mortelle impliquant un mineur. Le Premier ministre recevra la cheffe de file des députés de la France insoumise et le coordinateur de LFI Manuel Bompard à 17H30, selon l'agenda de Matignon. L'entretien portera "notamment (sur) les réponses à apporter en matière de prévention et de gestion de la délinquance des mineurs".

La rencontre a lieu après le décès samedi soir d'un mineur de 15 ans à Châteauroux, dans l'Indre, dans une bagarre à l'arme blanche. L'auteur présumé des faits, également âgé de 15 ans, a été arrêté, a indiqué dimanche Agnès Auboin, procureure de la République à Châteauroux. Gabriel Attal avait aussi reçu vendredi, sur le même sujet, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, après avoir déjeuné mardi avec des maires de villes frappées par les émeutes de l'été 2023 qui avaient impliqué de très jeunes gens.

Faire face à "l'addiction de la violence" de certains jeunes

Le chef du gouvernement avait annoncé le 19 avril une série de mesures pour faire face à "l'addiction de la violence" de certains jeunes. Il avait notamment souhaité que les élèves perturbateurs soient "sanctionnés" dans l'obtention de leurs diplômes scolaires. "La condition pour effacer cette mention" serait "la réalisation d'activités d'intérêt général et bien sûr, de se tenir à carreau", avait-il précisé.

 

Sur le volet judiciaire, il s'était dit prêt à ouvrir le débat sur des "atténuations à l'excuse de minorité" dans les condamnations pénales et sur la possibilité de "mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans". Il avait aussi insisté sur la responsabilisation des parents. Ces concertations doivent faire l'objet d'un point d'étape dans quatre semaines et d'une conclusion dans deux mois.