Eric Ciotti était l'invité d'Europe 1 3:01
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Séverine Mermilliod , modifié à
Alors qu'une flambée de violences a eu lieu ce weekend à Dijon, le député Les Républicains Eric Ciotti a estimé sur Europe 1 que l'on "pouvait s'y attendre" car le gouvernement ne donne "pas de réponses face à la montée des tensions communautaires".
INTERVIEW

Plusieurs épisodes de violences ont eu lieu à Dijon ce weekend, avec une flambée dans le quartier des Grésilles, théâtre de règlements de comptes et d'affrontements communautaires, notamment tchétchènes. Le député LR et conseiller départemental des Alpes Maritimes Eric Ciotti était l'invité d'Europe 1, mardi. Il s'est dit "extrêmement choqué et préoccupé" par ces violences et a condamné selon lui l'inaction gouvernementale.

"On pouvait s'y attendre"

"Malheureusement, on pouvait s'y attendre", a déploré le député des Alpes Maritimes. L'intervention policière menée à Dijon, que le ministre de l'Intérieur a qualifié "d'opération de maintien de la paix, pour restaurer la sécurité dans ces quartiers, c’est le vocable de l’ONU sur les théâtres de guerre", a-t-il ajouté.

 

D'après Eric Ciotti, "on est dans ce face à face de communautés qu’évoquait Gérard Collomb" lors de son départ de la Place Beauvau. "C’est une longue dérive et malheureusement, le gouvernement actuel est resté totalement impuissant. Il n'y a pas de réponses pour faire face à la montée des tensions communautaires et à ce trafic de drogue qui gangrènent nos quartiers."

Eric Ciotti fustige l'immigration et le droit d'asile

"Pourquoi en est-on arrivé là ? D'abord, il y a l'immigration", a poursuivi le député, qui considère que trois raisons principales expliquent ces montées des violences. "Dans ma circonscription, on a connu le même phénomène avec un affrontement entre des bandes, notamment tchétchènes. Ces tchétchènes qui ont été interpellés sont quasiment tous des demandeurs d'asile [...]. Je ne comprends pas pourquoi on donne l'asile à des personnes violentes et pourquoi on les maintient sur le territoire national ensuite".

Parmi les autres causes, selon lui, le trafic de drogue et les libérations de prison récentes dues à l'épidémie. "Il y a un choc sécuritaire", a insisté Eric Ciotti, qui assure l'avoir prédit lors de la crise sanitaire. "Quand Nicolas Sarkozy était président de la République, il y avait une réelle volonté de combattre ces dérives", a finalement conclu le député Les Républicains, qui appelle à "dire la vérité et arrêter cette politique d'immigration laxiste" qui serait d'après lui celle du gouvernement, et à "avoir une réponse très ferme contre la violence".