Un possible retour de Sarkozy ? "C’est le destin qui nous mène", répond Hortefeux

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Brice Hortefeux, invité mercredi de la matinale d'Europe 1, ne ferme pas totalement la porte à un éventuel retour de Nicolas Sarkozy.
INTERVIEW

Fidèle parmi les fidèles, Brice Hortefeux a redit mercredi, au micro d'Europe 1, son admiration pour Nicolas Sarkozy, défait au premier tour de la primaire de la droite et du centre. "Lui, finalement, est celui qui est allé le plus loin", a-t-il déclaré en évoquant les différentes tentatives de retour en politique dans l'histoire moderne, de Valéry Giscard d'Estaing à Tony Blair.

"On ne peut pas revenir". "Cela rappelle qu’en occident, pas seulement en Europe mais aussi aux Etats-Unis, on ne peut pas revenir", commente Brice Hortefeux, avant d'énumérer : "Azenar en Espagne, Tony Blair au Royaume-Uni, Lionel Jospin en France, Valéry Giscard d’Estaing qui avait construit son retour. Lui [Nicolas Sarkozy, ndlr], finalement est celui qui est allé le plus loin, qui a pris le plus de risques, mais les électeurs ont tranché".

"Je ne vous suivrai pas". Interrogé néanmoins sur un éventuel retour de son poulain dans la vie politique, l'ancien ministre de l'Intérieur se contente de citer Diderot : "Nous croyons conduire le destin; mais c'est toujours lui qui nous mène" tout en précisant, tout sourire, que Diderot "na pas écrit ça en pensant à Nicolas Sarkozy". Brice Hortefeux refuse d'en dire plus, même si cette citation semble rompre avec la déclaration de l'ex-chef de l'Etat, le soir de sa défaite le 20 novembre, précisant qu'il allait désormais se consacrer à sa famille. "C'est ce qu’il a dit, mais je reste sur la teneur du propos de Diderot", répond Brice Hortefeux. "Je voix où vous voulez me conduire, mais je ne vous suivrai pas", conclut-il.