Le député Modem du Rhône Cyrille Isaac Sibille défend la réforme des retraites dans un marché. 1:27
  • Copié
Laurent Imbert , modifié à
Alors que l'intersyndicale prépare une mobilisation historique contre la réforme des retraites, les députés de la majorité tentent de vendre la réforme des retraites sur le terrain. Au marché de Sainte-Foy-lès-Lyon, métropole de Lyon, le député Modem Cyrille Isaac Sibille tracte auprès d'habitants visiblement peu convaincus. 
REPORTAGE

L'opposition s'active et les syndicats sont remontés à bloc contre la réforme des retraites. Leur mobilisation semble pour le moment très suivie, la pétition de l'intersyndicale a déjà recueilli au moins 345.000 signatures. Face à la fronde, la majorité n'a pas d'autre choix que de convaincre les Français que son projet de loi est juste et indispensable. Ainsi, pour faire passer le message, les députés Renaissance n'ont pas hésité à mouiller le maillot ce week-end.

"Je me retrouve à devoir travailler deux ans de plus"

Au marché de Sainte-Foy-lès-Lyon, Cyrille Isaac Sibille, député MoDem du Rhône, vient défendre la réforme des retraites. Le député discute avec Pascale, une assistante dentaire née en 1964 : "J'aurais commencé à travailler à 18 ans, c'était bon pour moi. Malheureusement, j'ai commencé à 19 ans. PAF ! Je me retrouve à devoir travailler deux ans de plus".

Certains passants, même s'ils sont opposés à la réforme, apprécient tout de même de voir le député se confronter aux électeurs. "Moi, ce que je n'aime pas, c'est de voir les politiques au moment des élections sur les marchés. Par contre, on les voit moins à des moments clés pour expliquer des problématiques fortes. Là, en l'occurrence, on sent qu'il y a une vraie inquiétude des Français. Alors moi, il ne m'a pas convaincu pour l'instant, mais je lui souhaite d'en convaincre d'autres", explique un autre passant au micro d'Europe 1.

"On peut encore faire passer des messages"

Le député Cyrille Isaac Sibille fait le point après son passage sur le marché. "Je vais rencontrer Olivier Dussopt, ministre du Travail, et Elisabeth Borne, Première ministre. On peut encore faire passer des messages. On va voir lors de l'examen de la réforme ce qui peut se faire. Ce que je retiens, c'est qu'ils sont mécontents mais ils nous en veulent pas. C'est une surprise !"

Le député du Rhône est prêt à revenir la semaine prochaine sur le marché pour défendre la réforme.