Marine Le Pen va être entendue ce mercredi 23 mai 2023 dans l'après-midi par la commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères. 1:20
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Alexandre Chauveau / Crédit photo : QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Marine Le Pen va être entendue ce mercredi  dans l'après-midi par la commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères. L'audition doit revenir sur un prêt contracté par le RN en 2014 auprès d'une banque tchèco-russe.

Ce mercredi, Marine Le Pen fait face aux parlementaires de la commission d'enquête sur les ingérences étrangères à l'Assemblée. La cheffe des députés Rassemblement national sera entendue sur les prêts contractés par le parti auprès de banques russes.

"On n'a rien à cacher"

À quelques heures de cette audition, le RN affiche sa sérénité. "On a toujours dit que Marine Le Pen se tenait à disposition", justifie Jean-Philippe Tanguy, député RN, qui cèdera exceptionnellement sa place de président de commission cet après-midi à un député du MoDem. Marine Le Pen, elle, a prévu de répondre à toutes les questions. Elle jure vouloir faire de cette audition un exercice de transparence. "On n'a rien à cacher", balaie un stratège, espérant ainsi mettre un terme définitif aux accusations de collusion entre le RN et la Russie.

L'ancienne candidate à la présidentielle aimerait tourner cette page qui reste une gêne dans sa stratégie de normalisation. Le tout après avoir pris ses distances avec ses anciens amis, toujours actifs dans les réseaux d'ultra droite. Marine Le Pen est entendue car son parti a contracté en 2014 un prêt de 9,4 millions d'euros auprès d'une banque tchèco-russe. Marine Le Pen avait justifié ce prêt par l'impossibilité pour le RN de se faire prêter de l'argent par les banques.

Elle avait alors repris l'idée lancée par François Bayrou d'une banque de la démocratie pour permettre aux partis politiques de financer leur campagne.