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Sécurité sociale : François Bayrou déclare que le déremboursement des médicaments «ne sera pas repris»

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Les gestionnaires de l'Unédic alertent Bayrou sur les finances.
Les gestionnaires de l'Unédic alertent Bayrou sur les finances. © Amaury Cornu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Ce mardi 14 janvier, le Premier ministre François Bayrou a tenu son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, devant l'ensemble des députés. Il a déclaré que le déremboursement des médicaments et des consultations médicales, envisagé à l'automne par Michel Barnier, "ne sera pas repris".

Envisagée à l'automne par Michel Barnier puis abandonnée sous la pression du RN, "la mesure de déremboursement de certains médicaments et de consultations" médicales "ne sera pas reprise", a annoncé mardi le Premier ministre François Bayrou. 

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Pour faire un milliard d'euros d'économies via le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, l'ex-gouvernement de Michel Barnier souhaitait abaisser la part de remboursement versée par l'Assurance maladie sur les consultations médicales et les médicaments, pour la transférer aux complémentaires santé (ou aux assurés pour ceux qui n'ont pas de complémentaire). Une telle mesure aurait provoqué par ricochet une hausse des tarifs des complémentaires.

Peu avant d'être censuré en décembre, Michel Barnier avait annoncé renoncer au déremboursement partiel des médicaments, sans préciser le sort des consultations médicales.

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À rebours de ces pistes d'économies, "le gouvernement proposera une hausse notable" des dépenses de santé afin "d'améliorer les conditions de travail des soignants et de protéger les plus fragiles", a affirmé François Bayrou dans sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale, confirmant au passage "le remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025", promesse formulée par Emmanuel Macron il y a bientôt deux ans.

La santé mentale, grande cause nationale en 2025

Le chef du gouvernement a également estimé qu'il fallait "aussi travailler sur l’enjeu clé de la démographie médicale, en impliquant notamment les élus territoriaux, et en menant de front la question de la formation des soignants. Je souhaite confirmer que la santé mentale sera la grande cause nationale en 2025, comme l’avait décidé mon prédécesseur Michel Barnier."   

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"Dans ce cadre, pour faire face à l’enjeu de la soutenabilité de l’hôpital, le gouvernement proposera une hausse notable de l’ONDAM (Objectif national de dépenses d'assurance maladie, ndlr), ce qui permettra d’améliorer les conditions de travail des soignants et de protéger les plus fragiles. À cette fin, la mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas repris."