Retraites : "Le compromis est à portée de main", estime Gabriel Attal

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Ugo Pascolo , modifié à
Au micro du "Grand journal du soir" d'Europe 1 jeudi, à la veille de la conférence de financement des retraites, le secrétaire d'État auprès du Ministre de l’Education Nationale Gabriel Attal s'est montré relativement optimiste quant à une sortie de crise prochaine. 
INTERVIEW

Alors que la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites touche à sa fin, et à la veille de la conférence de financement [des retraites], Gabriel Attal se veut optimiste quant à une sortie de crise. Invité du Grand Journal du soir d'Europe 1 jeudi, le secrétaire d'État auprès du Ministre de l’Education Nationale "constate depuis cette rentrée", une avancée dans le conflit. 

"Les propositions arrivent de toutes parts"

Si l'âge pivot reste encore la pomme de discorde de ce bras de fer, Gabriel Attal pointe "qu'il y a quelque chose de différent depuis la rentrée" de janvier dans cette crise. Si on avait "le sentiment que la situation était bloquée avant les fêtes de fin d'année, les propositions arrivent de toutes parts". "On a celle de Richard Ferrand d'un âge pivot avec un malus temporaire, mais aussi celle de Laurent Berger d'une conférence de financement", égrène-t-il. "On voit l'ouverture, la volonté de dialogue et de travail chez ceux qui ont envie d'aller de l'avant, et j'y vois le signe que le compromis est à portée demain."

Alors que Gérald Darmanin a réaffirmé dans la presse ce jeudi que "le gouvernement continue de penser que l'âge pivot est une mesure juste et efficace", Gabriel Attal martèle de son côté l'ouverture. "Si une meilleure solution se dessine, si une adaptation est proposée et permet de prendre en compte davantage des questions comme la pénibilité, elle doit être prise en compte." Un compromis autour du financement de la réforme sera-t-il pour autant suffisant afin de convaincre les syndicats non réformistes comme la CGT ? Le secrétaire d'État répond par l'affirmative et estime que, le cas échéant, il "sera compliqué pour certaines organisations syndicales de bloquer et d'entraver la liberté de circulation des Français".