Retraites : deux motions de censure débattues mardi à l'Assemblée

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Europe 1 avec AFP , modifié à
La discussion commencera vers 17h30 à l'issue des questions au gouvernement dans l'hémicycle. Les débats pourraient durer jusqu'à minuit environ.

Les motions de censure de la droite et de la gauche contre le gouvernement seront débattues mardi en fin d'après-midi à l'Assemblée, après le 49.3 utilisé par Edouard Philippe pour faire passer la réforme des retraites, a-t-on appris lundi de source parlementaire. La discussion commencera vers 17h30 à l'issue des questions au gouvernement dans l'hémicycle. De même source, les débats pourraient durer jusqu'à minuit environ. Le rejet de ces deux motions ne fait aucun doute, tant la majorité est large au Palais Bourbon: 299 LREM et apparentés et 46 MoDem, soit 345 députés sur 577. Le projet de loi ordinaire sera alors considéré comme adopté.

A partir de mercredi après-midi et jusqu'à dimanche, avec un nouveau-week-end ouvré, l'Assemblée examinera ensuite le second volet de la réforme, le projet de loi organique, objet de 2.000 amendements. Samedi, le Premier Ministre Edouard Philippe a dégainé l'article 49 alinéa 3 de la constitution pour faire adopter sans vote le premier volet: le projet de loi ordinaire. Les oppositions ont annoncé dans la foulée deux motions de censure.

Les débats devraient s'interrompre vers 20h pour reprendre à 21h30

Mardi, ces motions feront l'objet d'une discussion commune avec un orateur par groupe parlementaire et un temps maximum de 40 minutes pour LR et LREM, 15 minutes pour les socialistes et le MoDem, dix minutes pour LFI, le groupe communiste, UDI-Agir et le groupe Libertés et territoires et cinq minutes pour un non-inscrit.

Les débats devraient s'interrompre vers 20h pour reprendre à 21h30 avec la présentation de la première motion déposée par Les Républicains et des explications de vote de cinq minutes par groupe, avant le scrutin. Le même schéma sera reproduit dans la soirée pour la motion signée par les groupes de gauche (PS, LFI et communiste), ainsi que la non inscrite Jennifer de Temmerman (ex-LREM).