Remaniement : un «cirque» sans intérêt, selon Olivier Marleix

Le remaniement est «cirque» sans intérêt, selon Olivier Marleix.
Le remaniement est «cirque» sans intérêt, selon Olivier Marleix. © THOMAS COEX / AFP
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Olivier Marleix a brocardé mardi le "cirque absolument incroyable" des rumeurs de remaniement du gouvernement, écartant de nouveau toute coalition avec le camp d'Emmanuel Macron. Le "débat est totalement clos", assure-t-il. "Tout ça n'a pas beaucoup d'intérêt" juge le président à l'Assemblée des LR.

Le patron des députés LR Olivier Marleix a brocardé mardi le "cirque absolument incroyable" des rumeurs de remaniement du gouvernement, écartant de nouveau toute coalition avec le camp d'Emmanuel Macron, un "débat totalement clos". "Ces bruits de remaniement", "ça n'intéresse pas les Français. Tout le monde a compris qu'il n'y aurait pas de grand changement. Personne n'en attend grand chose d'ailleurs", a dénoncé Olivier Marleix, lors du point presse hebdomadaire de son groupe à l'Assemblée nationale.

"Tout ça n'a pas beaucoup d'intérêt. Je n'imagine pas un quart de seconde qu'après avoir perdu le pouvoir législatif (faute de majorité absolue à l'Assemblée), ce qui semble traumatiser un peu le président de la République, il (Emmanuel Macron) aille perdre le pouvoir exécutif" en faisant une coalition avec la droite, a balayé le chef du groupe Les Républicains.

"Il gardera ses copains en poste"

"On ne voit pas Emmanuel Macron se résoudre à être le président qui inaugure les chrysanthèmes. Donc il gardera ses copains en poste", a-t-il grincé. "Le débat est totalement clos en réalité, il est fait pour faire parler les bavards, les gens qui n'ont rien à dire comme François Bayrou, Richard Ferrand et Jean-Pierre Raffarin", a cinglé Olivier Marleix. "Ces bruits de remaniement, ça devient un cirque absolument incroyable".

Dans Le Figaro, l'ancien président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a notamment appelé dimanche la majorité macroniste et "toutes les forces politiques qui se définissent comme républicaines" à des "concessions réciproques". Ce très proche d'Emmanuel Macron estime qu'"un moment d'unité nationale doit être recherché sur quelques objectifs, chacun gardant son identité et remisant à quelques années ses ambitions futures".