Le chef de l'État reçoit son prédécesseur François Hollande ce vendredi midi à l'Élysée. 1:19
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Mayalène Trémolet, édité par Laura Laplaud
Le chef de l'État reçoit son prédécesseur François Hollande ce vendredi midi à l'Élysée. Au programme ? La réforme des institutions. Lors de sa dernière campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait annoncé vouloir mettre en place une "commission transpartisane" pour travailler sur cette réforme.

Cela faisait très longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. Emmanuel Macron et François Hollande déjeunent ce vendredi ensemble à l'Élysée pour s'entretenir au sujet de la réforme des institutions. Dans un contexte de mobilisation massive contre la réforme des retraites, le chef de l'État tient à prendre conseil auprès de ses prédécesseurs. Si les relations sont fréquentes et bonnes avec Nicolas Sarkozy, qu’il a rencontré deux fois depuis le début de l’année, il en est tout autre avec François Hollande, dont il a été le collaborateur et le ministre.

Troisième tête-à-tête depuis 2017

Ce n'est que la troisième fois qu'Emmanuel Macron rencontre François Hollande en tête-à-tête depuis 2017. Il faut dire que les désaccords sont nombreux, notamment sur la question de la réforme des institutions. Hollande plaide pour la suppression du poste de Premier ministre, des élections législatives à mi-mandat et la mise en place d'un mandat présidentiel unique de six ans. Mais l'entourage de l'ancien président ne se fait guère d'illusions sur sa capacité à être entendu.

Emmanuel Macron n'a quasiment aucune chance de modifier structurellement les institutions

François Hollande dit regretter que le sujet n'ait pas été abordé plus tôt. L'ancien président en appelle à une profonde réforme et pas à un simple toilettage sans un pacte pour les Français. Mais Emmanuel Macron le sait, sans majorité absolue à l'Assemblée et sans le Sénat, il n'a quasiment aucune chance de modifier structurellement les institutions.

Malgré tout, le chef de l'État a l'intention, selon les informations d'Europe 1, d'actionner avant la fin du quinquennat le seul outil à sa disposition, la dissolution de l'Assemblée