Eric Woerth 2:39
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Solène Delinger , modifié à
Eric Woerth était l'invité du "Grand Rendez-Vous" ce dimanche sur Europe1, CNews et Les Echos. Au micro de Sonia Mabrouk, l'ancien ministre LR a justifié sa décision de ne pas soutenir Valérie Pécresse pour se rallier à Emmanuel Macron. Il a affirmé qu'il n'était pas "militant jusqu'à l'aveuglement". 
INTERVIEW

Eric Woerth assume sa décision de soutenir Emmanuel Macron pour la présidentielle. L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a même justifié ce choix ce dimanche dans le "Grand Rendez-Vous" sur Europe 1 et CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il a insisté sur le fait qu'il n'était pas un traître mais qu'il n'était pas "militant jusqu'à l'aveuglement". 

"Je ne renie rien de ce que j'ai dit"

"La présidence d'Emmanuel Macron a beaucoup changé. Il est rentré au fur et à mesure dans les vrais habits d'un président de la République. Je ne renie rien de ce que j'ai dit", a affirmé Eric Woerth, réagissant aux propos très durs qu'il avait pu avoir à l'encontre du chef de l'Etat. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a-t-il retourné sa veste ? "Non, je pense juste qu'un deuxième mandat d'Emmanuel Macron sera un bon mandat. J'ai dit ce que j'avais à dire sur le premier mandat, du moins sur les trois premières années".  

Un ralliement pour "l'intérêt du pays"

Eric Woerth affirme qu'Emmanuel Macron l'a agréablement surpris ces deux dernières années. "Il y a une chose qui surplombe les partis : c'est l'intérêt du pays. Je pense que l'intérêt du pays est d'avoir un président expérimenté et capable de réformer. Je pense que c'est le cas d'Emmanuel Macron". 

L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy explique avoir quitté Les Républicains pour des raisons "idéologiques" et "pragmatiques". "J'ai exercé plein de responsabilités, je ne suis en mal d'aucune ambition", répond-il à ceux qui pointent du doigt son opportunisme et avancent qu'Emmanuel Macron lui aurait promis un ministère en échange de son soutien.