La première réunion de la Communauté politique européenne (CPE) – avec 44 dirigeants du continent - s’est clôturée jeudi soir à Prague. 2:01
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Jacques Serais, édité par Laura Laplaud
La première réunion de la Communauté politique européenne s'est clôturée jeudi soir à Prague. Une réussite pour les 44 dirigeants du continent qui ont pu aborder des questions relatives à la paix, à la migration et à la sécurité énergétique. Mais quel bilan pouvons-nous tirer de cette première réunion ?

La première réunion de la Communauté politique européenne (CPE) – avec 44 dirigeants du continent - s’est clôturée jeudi soir à Prague. Si la CPE laisse désormais place ce vendredi à un Conseil européen informel, à 27, dans la capitale de la République tchèque, quel bilan pouvons-nous tirer de la première réunion de la Communauté politique européenne ?

Les 44 dirigeants se donnent un nouveau rendez-vous

Aucune décision concrète n'a été prise mais une promesse : celle de se revoir en mai prochain en Moldavie. Car selon l’aveux général, ici à Prague, ce nouveau format à 44 pays est une réussite comme le salue l’hôte de ce premier rendez-vous, le Premier ministre Tchèque Petr Fiala.

"Nous avons mené des débats au sein d’une session plénière, des tables rondes, des réunions bilatérales. Nous avons parlé de la stabilité en Europe, de la paix, de la migration, de la sécurité énergétique et évidemment de l’économie. Nous avons pu confirmer que la Communauté politique européenne est un format qui a un sens !", a-t-il déclaré.

Ni une nouvelle alliance, ni une nouvelle union...

Emmanuel Macron, à l’initiative de ce format, s’en félicite également : "C'est une très vieille idée qui est peut-être en train de devenir collectivement une réalité. C'est l'idée que l'Europe se regarde comme un continent quelles que soient ses formes, quelles que soient les organisations qui existent, et peut discuter entre États souverains et entre égaux de ces problèmes communs."

Mais ce n’est pas sans friction, à l’image du dîner de ces dirigeants jeudi soir. Le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis a quitté la pièce à la suite de propos tenus contre son pays par le président turc Recep Tayyip Erdoğan. Cette communauté politique est loin d’être une nouvelle alliance, ni même une nouvelle union.