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Propos sur Rémi Fraisse : Mélenchon plaide un mot "mal calibré", accepte le procès

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
"Je ne crois pas que Bernard Cazeneuve ait à gagner à ce procès", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, en l'appelant à "la retenue".
"Je ne crois pas que Bernard Cazeneuve ait à gagner à ce procès", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, en l'appelant à "la retenue". © AFP

"Si Bernard Cazeneuve estime qu'il est juste de me faire un procès en diffamation, je l'invite à le faire", a déclaré l'ancien candidat à la présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon a reconnu mardi que le terme "assassinat" était "mal calibré" dans ses récentes déclarations liant Bernard Cazeneuve à la mort de Rémi Fraisse, tout en accueillant la possibilité d'un procès en diffamation qui pourrait selon lui faire "éclater la vérité" sur la mort du militant écologiste .

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Amener cette affaire devant un prétoire. "Si Bernard Cazeneuve estime qu'il est juste de me faire un procès en diffamation , je l'invite à le faire. De cette façon, nous pourrons devant un prétoire enfin prendre tous les éléments, toutes les pièces du dossier des conditions dans lesquelles Rémi Fraisse est mort" , a déclaré l'ancien candidat à la présidentielle. "C'est la seule occasion d'amener devant un prétoire cette affaire (...) et alors on verra qu'en effet, Bernard Cazeneuve est l'homme qui a mis en place des méthodes d'intervention d'une violence extrême dont les manifestants de la loi El-Khomri se souviennent parfaitement", a-t-il poursuivi. "Je ne crois pas que Bernard Cazeneuve ait à gagner à ce procès", a-t-il ajouté, l'appelant à "la retenue". 

"Stupéfait" par cette polémique. "Le point de départ, c'est que (Bernard Cazeneuve) a dit que je ne m'étais pas exprimé contre le FN (avant le deuxième tour de la présidentielle), laissant entendre qu'en quelque sorte (...) il y aurait une certaine ambiguïté de notre comportement", a expliqué le désormais candidat aux législatives à Marseille. Jean-Luc Mélenchon s'est dit "stupéfait" de la polémique engendrée par ses propos tenus mercredi dans deux meetings à Paris et à Montreuil, où il a accusé l'ancien ministre de l'Intérieur non seulement d'être responsable de la mort de Rémi Fraisse mais de s'être "occupé de son assassinat".