La primaire de LR qui a désigné Valérie Pécresse comme candidate à la présidentielle a été entachée de "manœuvres frauduleuses" visant à gonfler le corps électoral, affirme mercredi le quotidien Libération, qui parle d'adhérents fictifs ou décédés, voire d'un chien dans les fichiers. Mercredi soir sur BFMTV, Valérie Pécresse a dénoncé une "campagne de déstabilisation grotesque" après la publication par Libération d'une enquête évoquant des soupçons de fraudes au Congrès Les Républicains.
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La candidate a tenté d’éteindre l’incendie car pour elle, hors de question de laisser place au moindre doute sur la victoire qui l’a lancée dans la course à l’Elysée en décembre dernier. "La vérité sur ce scrutin, c’est qu’il y a moins de gens qui étaient inscrits que de gens qui ont pu voter. Il y avait trois codes, ils ont vérifié trois fois. Tout ça, c’est de la pure polémique. Si c’était vrai mes adversaires l’auraient critiqué", a-t-elle assuré.
Des "allégations infondées" selon LR
En épluchant, la liste des adhérents Les Républicains, Libération assure pourtant avoir trouvé des membres fictifs, des morts, et même un chien… "Approximations", "sous-entendus" et "allégations infondées", a répondu le parti dans un communiqué annonçant la saisine du procureur de la République de Paris contre le quotidien.
Entre les défections dans son camp, les critiques sur son meeting au zénith de Paris, et l’absence de soutien formel de Nicolas Sarkozy, les coups durs s’accumulent pour Valérie Pécresse ces deux dernières semaines. Elle est aussi clairement sur une pente descendante dans tous les sondages.