Primaire à droite : Copé cible à nouveau Sarkozy, via la Libye

À 17 jours du premier tour de la primaire à droite, Bruno Le Maire, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, Jean-Frédéric Poisson et François Fillon se sont livrés, jeudi, à leur deuxième débat.
À 17 jours du premier tour de la primaire à droite, Bruno Le Maire, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, Jean-Frédéric Poisson et François Fillon se sont livrés, jeudi, à leur deuxième débat. © Capture d'écran BFM/iTÉLÉ
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avec AFP , modifié à
Dès l'ouverture du deuxième débat télévisé de la primaire à droite, Jean-François Copé a ciblé la politique, notamment étrangère, de Nicolas Sarkozy.

Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite, a ciblé jeudi soir la politique de l'ancien chef de l'État Nicolas Sarkozy sur la Libye et les accords du Touquet dès l'ouverture, du deuxième débat télévisé de la primaire.

"Des années d'hypocrisie". "C'est des années et des années d'hypocrisie qui ont conduit notre pays à être incapable d'avoir une politique claire en matière d'immigration et en particulier en matière de droit d'asile, sur fond d'aventure guerrière, en Afghanistan, en Irak et hélas aussi en Libye", a-t-il dit interrogé sur la question migratoire.

Les accords du Touquet, un "énorme échec". Il a jugé également que les accords du Touquet avaient été un "énorme échec". Il faut les "renégocier d'urgence", a-t-il ajouté. L'accord du Touquet, signé en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avec son homologue britannique, place la frontière franco-britannique à Calais, ce qui permet d'effectuer les contrôles au départ de la France afin d'empêcher l'immigration clandestine en Grande-Bretagne.