Les candidats à l'investiture LR ont débattu dimanche soir sur Europe 1 et CNEWS. 2:00
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Louis de Raguenel , modifié à
Les candidats à l'investiture LR ont débattu dimanche soir sur Europe 1 et CNEWS. Dans une ambiance qui est restée cordiale, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti, Xavier Bertrand et Philippe Juvin ont échangé leurs points de vue sur les sujets de prédilection de la droite comme l'immigration ou la sécurité.

Immigration, sécurité... les candidats à l'investiture LR ont débattu dimanche soir sur Europe 1 et CNEWS. C'était le troisième débat interne aux Républicains. 148.000 adhérents voteront le 4 décembre à l'occasion du congrès du parti pour désigner leur candidat à l'élection présidentielle. Dans une ambiance cordiale, ce débat s'est inscrit dans la lignée des deux premiers.

Sécurité et immigration au menu

Tout d’abord, les candidats ont voulu montrer qu’ils sont clairement de droite. Il a donc beaucoup été question de sécurité et d’immigration. Ensuite, la force de ce débat, le plus animé de tous, c'est que les cinq candidats ont pu échanger entre eux pour montrer leurs accords mais aussi leurs différences, notamment sur la suppression du nombre de fonctionnaires défendue par Valérie Pécresse et Eric Ciotti, lequel a aussi défendu le droit du sang.

Lors de ce débat, on a également pu entendre Michel Barnier défendre son moratoire migratoire et le rétablissement du service militaire ,mais aussi Xavier Bertrand prôner une extrême fermeté face aux Anglais dans le conflit sur la pêche. Philippe Juvin, lui, a vanté la supériorité de la civilisation française.

Pas de réelle passes d'armes

Sur tous ces sujets, quelques piques ont été lancées sans jamais de réelles de passes d’armes. Les candidats ont aussi montré leur sensibilité personnelle. Michel Barnier a défendu la famille et Xavier Bertrand la cause du handicap. Eric Ciotti, lui, s’est posé en défenseur de la civilisation, Valérie Pécresse, de la rigueur et de la fermeté et, un peu à part, Philippe Juvin a prôné la défense et la réforme du système public français. 

Mais ce matin encore, impossible de deviner lequel des cinq candidats a le plus convaincu les 148.000 adhérents LR qui désigneront leur champion pour la présidentielle le 4 décembre prochain.