Eric Piolle 3:08
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Manon Fossat , modifié à
Sur Europe Matin vendredi, le maire EELV de Grenoble, Éric Piolle, a estimé qu'il existe aujourd'hui trois projets politiques en France. Le projet réactionnaire, le projet néo-libéral et enfin le projet humaniste qui se restructure autour de l'écologie. Il a également affirmé que Yannick Jadot est le seul candidat de la gauche "au sens large" à pouvoir accéder au second tour.

L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal a estimé mercredi qu'"aujourd'hui, il est évident que le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon", le chef de la France insoumise. Invité sur Europe Matin vendredi, le maire EELV de Grenoble, Éric Piolle, qui va apporter son parrainage à Yannick Jadot, a estimé qu'il est le seul à gauche à pouvoir accéder au second tour.

"Le seul qui puisse accéder au second tour dans l'ensemble des candidats écologistes et de gauche au sens large, c'est Yannick Jadot", a-t-il assuré. "Il y a trois grands projets politiques en France actuellement : le projet réactionnaire dans lequel il y a Marine Le Pen, Eric Zemmour et dans lequel glisse une partie des Républicains. Il y a ensuite un projet néo-libéral qui s'affirme, c'est celui d'Emmanuel Macron. Il est pour les inégalités sociales, c'est le président des riches, sur le climat il en fait un tout petit peu... Et enfin il y a ce que j'appelle l'arc humaniste, qui se restructure autour de l'écologie politique."

L'espoir de rejouer les municipales pour les écologistes

Selon lui, les autres candidats ont arrêté d'être climato-sceptiques, mais ne portent pas pour autant l'écologie comme sujet fondamental dans la campagne. "Le projet humaniste a fonctionné une première fois de façon massive aux municipales et ça peut fonctionner à l'élection présidentielle", a-t-il rappelé. 

Eric Piolle a enfin affirmé que les écologistes ont eu la capacité à s'unir derrière Yannick Jadot. "C'est un travail d'équipe avec un leader qui porte ce message de l'écologie politique avec un programme qui parle à notre quotidien et à l'avenir. Il y a eu une cohérence des valeurs ces derniers mois, l'expression du projet fin janvier à Lyon, et maintenant je trouve que le discours qui est porté a du sens. Donc nous devons trouver les moyens d'aller chercher les Françaises et les Français."