Présidentielle : la Manif pour tous appelle à s'opposer à Macron, "candidat ouvertement anti-famille"

"Pour les familles, pour les enfants, pour l'avenir, le 7 mai : Macron, c'est non", affirme la Manif pour tous dans un communiqué.
"Pour les familles, pour les enfants, pour l'avenir, le 7 mai : Macron, c'est non", affirme la Manif pour tous dans un communiqué. © Eric FEFERBERG / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le mouvement présidé par Ludovine de la Rochère estime que le candidat d'En Marche ! est "ouvertement anti-famille".

La Manif pour tous, fer de lance de l'opposition à la loi sur le mariage homosexuel, a appelé mardi à ne pas voter en faveur d'Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, estimant que le représentant d'En Marche ! était un "candidat ouvertement anti-famille".

"Macron, c'est non". "Emmanuel Macron prépare une politique anti-famille. Pour les familles, pour les enfants, pour l'avenir, le 7 mai : Macron, c'est non", affirme dans un communiqué la présidente du mouvement Ludovine de la Rochère, sans donner d'autre consigne de vote. Dimanche soir, Sens commun, émanation politique de La Manif pour tous, avait refusé de choisir entre les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle.

"Libre et indépendante de tous partis". En s'opposant au candidat Macron, La Manif pour tous, qui "s'est toujours refusée à donner de quelconques consignes de votes" et se dit "libre et indépendante de tous partis", va plus loin. Pour le collectif qui a vu le jour dans le combat contre la loi Taubira légalisant le mariage pour tous en 2013, "le programme d'Emmanuel Macron est la continuité de la politique anti-famille menée depuis 5 ans par François Hollande, Manuel Valls et Christiane Taubira". La Manif pour tous dénonce notamment le recours à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de même sexe, "la régularisation des grossesses pour autrui (GPA) faites à l'étranger" ou encore le "matraquage fiscal des familles".

"Emmanuel Macron entend prendre la suite du quinquennat qui s'achève et poursuivre le bouleversement de civilisation. Candidat ouvertement anti-famille, il fait passer l'argent avant l'humain", dénonce-t-elle. "Nous refusons ce bouleversement de civilisation qui entraîne de nouvelles injustices et inégalités pour les femmes et pour les enfants. C'est sur ces enjeux majeurs, qui correspondent au bien commun, finalité de la politique, que nous invitons chacun à décider de son vote", affirme-t-elle, appelant les électeurs à prendre "connaissance des positions et des programmes des candidats".