Nicolas Dupont-Aignan était l'invité d'Europe 1. 2:17
  • Copié
Gauthier Delomez , modifié à
Le président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, a réaffirmé son engagement dans la campagne, malgré la multiplication des candidatures à droite. "Je ne me désisterai pas sur la base de faux sondages et de pression médiatique", a-t-il déclaré dans Europe Matin.

Il ira jusqu'au bout. Le président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielleNicolas Dupont-Aignan a réaffirmé son engagement dans la campagne, malgré la multiplication des candidatures à droite. "Je ne me désisterai pas sur la base de faux sondages et de pression médiatique", a-t-il déclaré face à Dimitri Pavlenko dans Europe Matin. Le député de l'Essonne est revenu sur sa proposition de primaire ouverte qui n'a séduit aucun responsable politique, comme Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, Florian Philippot, Éric Zemmour et Marine Le Pen. "J'en ai assez que des sondages et des intérêts décident de qui est candidat", a-t-il affirmé.

Des sondages "qui se trompent à chaque élection"

Selon la dernière enquête de Harris Interactive, le président de Debout la France est crédité de 2% d'intentions de vote. "Certains disent 5%", veut nuancer Nicolas Dupont-Aignan. Pour le candidat à la présidentielle, ces enquêtes d'opinion ne sont pas fiables. "On débat, on oriente le vote des Français subliminalement, psychologiquement par des sondages qui se trompent à chaque élection ! Aux dernières régionales, ils se sont trompés de 10%", souligne-t-il, critiquant la méthode de ces enquêtes. "Il n'y a pas de grand complot contre moi, ces sondages prennent les électeurs qui sont certains d'aller voter".

"Mon adversaire, c'est Emmanuel Macron"

Le député de l'Essonne veut croire "au vote des Français. C'est à eux de reprendre le pouvoir". Pour Nicolas Dupont-Aignan, "c'est à eux de décider", incriminant le quinquennat du président sortant. "On a vu avec Emmanuel Macron ce que donnait les candidats hors sol qui débarquaient par la pression médiatique. On a vu le résultat", poursuit le député de l'Essonne, qui affirme que les sondages ne font pas l'élection. "Sur 47 millions d'électeurs, 16 millions ont voté aux régionales. S'il y a 40 millions de Français qui se décident à aller prendre leur destin en main, ils peuvent tout bouleverser et ils ne seront pas face à un second tour impossible", espère-t-il.

Pour le président de Debout la France, ce "second tour impossible, c'est la réélection de Macron dans un fauteuil, et je n'en veux pas. Mon adversaire, c'est Macron, et c'est justement pourquoi je suis candidat", conclut Nicolas Dupont-Aignan.