Laurent Wauquiez 1:53
  • Copié
Alexandre Chauveau, édité par Solène Leroux , modifié à
Alors que la succession de Christian Jacob à la tête des Républicains doit intervenir après les législatives, plusieurs personnalités sont citées : Julien Aubert, Rachida Dati ou Aurélien Pradié, mais l'hypothèse la plus crédible mène à Laurent Wauquiez. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes prendra sa part, le moment venu, dans la reconstruction de sa famille politique.

Qui pour succéder à Christian Jacob après les élections législatives ? Plusieurs noms sont régulièrement cités, comme Julien Aubert, Rachida Dati ou encore Aurélien Pradié, mais l'hypothèse la plus crédible mène à Laurent Wauquiez. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes reste toujours aussi discret médiatiquement, mais prendra sa part, le moment venu, dans la reconstruction de sa famille politique. Si officiellement, il prend le temps de la réflexion, il se prépare à une candidature à la présidence des Républicains sur une ligne de droite claire : fermeté sur le plan régalien, rigueur dans l'utilisation de l'argent public, réforme du système social.

Peu importe si celle-ci ne fait pas l'unanimité d'ailleurs, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes ne compte pas y déroger, quitte à faire face à de nouveaux départs au sein du parti. Laurent Wauquiez sait qu'il devrait pouvoir compter sur le soutien de plusieurs cadres, Bruno Retailleau ou Éric Ciotti notamment, et que sa ligne est majoritaire chez les adhérents.

2027 en ligne de mire

Mais avant cela, il y a les élections législatives, primordiales pour les Républicains. Même si Laurent Wauquiez les suit de près, les résultats ne devraient pas avoir d'incidence majeure sur sa réflexion. En clair, il pourrait aussi bien être candidat en cas de bon score pour la droite (entre 50 et 80 députés), comme en cas de nouveau gros revers de LR à l'Assemblée. "Si le parti finit vraiment par terre, ça peut même le pousser à y aller", précise son entourage.

En attendant, Laurent Wauquiez observe l'évolution du paysage politique. "Il patiente et choisira son moment", affirment ses proches, pour qui la présidence du parti doit servir de tremplin à une candidature à la présidentielle de 2027.